lundi 1 juillet 2013

New Caledonia



26-06-2013 :

Arrivée chez IEP de bonne heure. Nous trouvons du travail dans les Coromandel : tri et empaquetage de kiwis. Nous commençons jeudi prochain.
Rassurés, nous prenons le bus, direction notre famille d’accueil italienne afin de récupérer voiture et bagages. Nous nous rendons ensuite chez Sheridan où nous installerons nos quartiers pour quelques jours de Wwoofing.


25-06-2013 :

Debout à 5h30, une douche et puis c’est parti.
Détour par le marché couvert afin de dépenser en croissants et viennoiseries les 600 Francs (5€) en monnaie qu’il nous reste.
Nous prenons la navette expres, direction l’aéroport. Celle-ci mettra tout de même 1h30 pour effectuer les 50km qui sépare Nouméa de l’aéroport...

Arrivée à Auckland, nous passons rapidement les contrôles douaniers, nous sommes rodés et connaissons les lieux. Nous voilà dans le bus express (vraiment express cette fois-ci, direction le centre-ville.

 Nous avons réservé la nuit dans un backpackers hotel, non loin de l’IEP, chez qui nous devons passer demain matin pour notre recherche de boulot, avant de nous rendre chez Sheridan pour entamer notre Wwoofing.










24-06-2013 :

Journée pluvieuse sur Nouméa. Journée à discuter avec les expats français présents à l’auberge. Jeux de société et puis empaquetage de nos affaires.


23-06-2013 :

Nous venons de passer notre dernière nuit sous tente. En effet, de retour à Nouvelle-Zélande, l’hiver s’installant sérieusement, nous ne dormirons plus que dans notre voiture (si le cas se présente). Nous discutons avec Marie-Alexis, l’une des deux Françaises, qui semble intéressée par le rachat de notre tente. Marché conclus, nous rentrerons donc en Nouvelle-Zélande un peu plus légers!
Dernière journée avant de rentrer sur Nouméa. Baignade, snorkeling au milieu des poissons et coraux.



Fin d’après-midi, derniers moments sur l’embarcadère avant de monter à bord du bateau...










Arrivée à Nouméa peu avant 20h. La réception de l’auberge de jeunesse ferme à 20h15, c’est donc la course pour s’assurer d’avoir une chambre cette nuit.


22-06-2013:



Le ciel est couvert. Nous partons au marché de Vao. Le pouce fonctionne bien ici. Marché décevant : 4 échopes seulement, et fort peu achalandées. 





Nous ferons le détour par les statues de Saint-Maurice.



 
En retour, François se trouvera un compagnon de route.





Chasse au escargots peu fructueuse : 5 aujourd’hui. Avec un total de 8 escargots, à peine assez pour nous deux. Ce soir, ils accompagneront les restes du Bougnat de la veille.

Nos amis bretons quittent le camping. De notre côté, nous décidons de randonner jusqu’au sommet de l’île : le mont N'ga.

265 mètres d’altitude... un défi que nous sommes prêts à relever.









En chemin, nous ramasserons un fruit de la passion (dénommé “pomme-liane” ici) et cueillerons une papaye.



Deux autres Français sont arrivés un peu plus tôt. Nous faisons leur connaissance.


Ce soir : snails party ! Un peu gluants et amers ces escargots, mais pas si mal que ça...









21-06-2013 :





Ballade en bord de mer. La marée basse nous permet d’approcher les coraux et poissons.


Retour au camping, et baignade.

enfants qui jouent!

Sylvano est de retour. Nous lui demandons sa technique pour “chasser” les escargots dans la forêt (un des plats typiques ici sur l’île). L’idéal est de les chasser de nuit, à la torche. Il nous dit que les escargots émettent un son, comparable à celui des grillons. Médusés, nous restons polis... A voir... Nous essaierons ce soir au camping de Louise...
Avant de quitter les lieux, nous dînons comme convenu au restaurant. Langouste au menu.

nous ne le verrons que 10 secondes, avant de se faire manger par un oiseau





Traversée d’un bras de mer afin d’atteindre le parking où nous attendrons le bus devant nous ramener chez Louise. 








Nous expliquons au chauffeur notre projet de chasse à l’escargots. Il rigole, Sylvano est un “drole de coco qui n’a pas toute sa tête” : les escargots se chasse de jour et non de nuit. De plus, ils n’émettent aucun son.
Retour au camping vers 15h30, juste à temps pour assister à la préparation du Bougnat, plat traditionnel de Nouvelle Calédonie : poissons, légumes, igname,... le tout empaqueté dans des feuilles de bananiers et cuit plusieurs heures eu feu.
Il fait encore jour, François part donc à la chasse aux escargots. Seuls 3 se laisseront attrapper... Nous les gardons en espérant que la chasse de demain sera meilleure.
Notre souper nous est servi. Belle présentation. Repas délicieux bien que nous nous attendions à déguster un plat plus épicé. Pamplemousse en dessert.


20-06-2013 :



Nous levons le camp. Nous prenons la navette de bus, direction la pirogue qui doit nous emmèner plus au nord de l’île, à la découverte d’une piscine naturelle. Nous demandons au chauffeur de faire une halte à la boulangerie. Il nous répondra qu’il y a un “p’oblème avec la boulange’ie”. Nous achèterons donc nos denrées à l’épicerie.


Le trajet en pirogue est magnifique.




Traversée de la forêt avant d’atteindre la piscine naturelle.







 Nous avions acheté un masque et un tuba hier, sur les bons conseils de Louise. Nous ne regretterons pas notre investissement : coraux, poissons étonnants,...








Nous prenons ensuite la direction du camping que Louise nous a également recommandé, et situé à quelques centaines de mètres seulement de la piscine naturelle, en bord de plage. Si dépaysant...




Nous souhaitions manger sur place ce soir, mais le restaurant du camping n’ouvre que le midi. 


Presqu’embarrassés, nos hôtes nous apporteront papaille, noix de coco ainsi que 2 baguettes pour agrémenter la soupe que 
nous avions emporté en cas de nécessité.







Nous discuterons avec Sylvano, le fils du propriétaire. Mais il nous quitte assez vite, c’est l’heure pour lui de rentrer à la tribu. Dernier conseil avant son départ : cuire quelques minutes la coco au bbq. Good idea.



19-06-2013 :
4h30 : lever.
5h30 : remise des clés. Nous rencontrons Antoine et Carole, un couple de Bretons également en route pour l’Île des Pins. 

Nous ferons davantage connaissance sur le bateau. Ils vivent leur tour du monde, débuté en Asie (Cambodge, Laos, Vietnam et Thaïlande), puis l’Australie. La suite de leur aventure les mènera en Nouvelle-Zélande, Tahiti, Etats-Unis et enfin le Mexique. 8 mois pour boucler ce tour du monde, dont 15 jours seulement pour la Nouvelle-Zélande. Bien trop peu à nos yeux... Nous leur donnons quelques idées pour leur séjour express en terre maori. Eux nous donne l’envie de visiter l’Asie.


Arrivée sur l’Île des Pins. Plages paradisiaques. Nous marchons à 4, sans trop savoir où nous allons. Nous croiserons un local et lui demanderons où passer la nuit. Il nous renseigne un camping, où nous serons très chaleureusement accueilli. 





Louise, la gérante, nous fera le tour du propriétaire tout en nous donnant quelques cours de botanique. 





Nous cueillerons quelques fruits : papaille, citron, et d’autres fruits dont on ne retiendra pas les noms. La coco est bien évidemment au menu. 





Sur conseil de Louise, nous dégusterons la papaille, arosée de jus de citron. Un pur délice.







Ses enfants sont partis pêcher. Sur le retour, ils nous donneront un poisson-perroquet que nous mangerons le soir-même avec des nouilles, arrosés d’une sauce coco et curry que nous improviserons.













Après cette journée bien remplie, nous irons nous coucher, heureux malgré les nuits qui sont plus que fraiches ici.

18-06-2013 :

5h, le réveil sonne, nous nous levons avant le soleil. La route est longue jusque Nouméa, où nous devons rendre la voiture avant la nuit. Nous faisons route via la côte Est. Côte sauvage, petits villages, population souriante et polie, nous saluant d’un geste de la main (ou d’un geste de machette...).

Nous manquerons certains paysages car pas renseignés. La Nouvelle Calédonie reste un pays peu touristiques: les cartes routières renseignent davantage que celà ne l’est sur le terrain. Aucun panneau indiquant les noms de villages. Et si vous en demandez la raison à un local, il vous répondra certainement que lui l’a pas besoin d’un panneau pour lui rappeler le nom de son village.

L’état des routes est déplorable. Vigilance donc pour rallier Nouméa. 400km que nous mettrons plus de 8h à effectuer. La seule route en état est une portion d’autoroute de 15km, à l’entrée de Nouméa. Autoroute à péage bien entendu, merci la France. Cette autoroute n’est pas réservée qu’aux véhicule à moteur, nous croiserons une femme promenant son bébé en landeau le long de celle-ci.




Ce pays a des allures d’Afrique. La terre ocre, les vaches, les flamboyants, la douceur de vie de la population, les pistes,... 










Mode de vie qui perturbe quelques peu François. Les gens reportent au lendemain, font grève pour un oui ou pour un non, arrivent au travail quand ça leur chante.
Arrivée à Nouméa en milieu d’après-midi. Celà nous laisse le temps d’aller acheter nos billets pour le bateau du lendemain matin. Arrivée au guichet, encodage de notre demande, mais le Bancontact est temporairement hors-service, de même que tous les distributeurs d’argent de la ville. Nous devrons donc nous présenter le lendemain matin, à 5h30, afin d’acheter nos billets avant l’embarquement.

17-06-2013 :

Lever tôt. Une douche, et quelques photos ( Hélianthe les perdra par une erreur de manipulation) . L’endroit est à la fois magique et désolant. Une belle plage de sable fin, bordé de cocotiers. Mais les poubelles débordent de déchets.

Direction le Coeur de Voh, rendu célèbre par Yann Arthus Bertrand. La météo se dégradant et la route étant en travaux, nous ne pourrons accéder au panorama. Dommage.

Koné. Nous souhaitons nous rendre à l’office du tourisme afin de réserver nos places en bateau. Arrêt à une station service afin d’en savoir plus. Personne ne connait l’existence d’un office de tourisme à Koné et nous renvoie à la mairie. À la mairie, on nous fournit l’adresse de l’office de tourisme, qui existe bel et bien... L’office de tourisme n’est en réalité qu’un point Infos. Personne ne peut réserver pour nous mais nous donne les coordonnées de la compagnie maritime. Nous nous rendons à une cabine téléphonique et contactons la compagnie. On nous explique qu’il est impossible de réserver par téléphone, mais qu’une agence de voyage agréée située à Koné pourra nous aider (mais l’interlocutrice ne sait nous en dire plus sur la location exacte de cette agence). Nous retournons donc au point Infos afin d’obtenir cette adresse. 
Ensuite, direction l’agence de voyage. Une employée contacte la compagnie maritime, s’entend dire qu’il reste de nombreuses places disponibles, et oublie de réserver... Sa collègue re-contacte la société, et s’entend dire qu’elle ne peut finalement pas réserver nos billets car la responsable des réservations n’est pas là. Restons zen... 
Heureusement, l’employée de l’agence nous sera malgré tout de bons conseils et nous trouvera un camping où loger et souper sur la côte Est. Pour des raisons de sécurité, elle nous conseillera également un autre itinéraire de retour que celui nous ayant été initialement suggéré à Nouméa. En effet, les “Zoreils” (= les blancs) ne sont pas les bienvenus partout ici...

En route, beaux paysages, forêts de bambous. Peu d’endroits adaptés pour s’arrêter, peu de photos donc...



La côte Est est magnifique. De nombreuses cahutes, semées ci et là sur le bord de route, proposent à la vente fruits et légumes du jardin. 



Nous ferons une halte pour admirer le roche dit de “la Poule qui couve”. 
François y ramassera une noix de coco.


Quelques kilomètres au nord de Hienghène, le seul bac de l’île nous permet de franchir la rivière. 

Nous atteignons le camping en fin d’après-midi. François ouvrira la coco, en guise d’apéro. Un délice.
Nous souperons comme des rois. Buffet à volonté. Il y a de a viande au menu, nous en profitons. Il faut dire qu’on a planifié plusieurs soupers nouilles pour les prochains soirs...
Nous faisons la connaissance de Monique, Sébastien et leur petite fille Trinidad. Un couple de Français qui ont fui la France il y a quelques années. Ils nous tiendront un discours nettement plus réjouissant et rassurant sur la Nouvelle Calédonie et les locaux, sans pour autant nier le problème bien réel qu’est l’alcool. 
Ils nous racontent quelques faits divers à ce sujet : des autochtones “imbibés” s’endorment sur les routes, plus chaudes que les bas-côté bien, qu’étant moins confortables, et se font écraser...


16-06-2013 :

Pour des raisons techniques nous avons perdu nos photos. Veuillez nous en excuser!

C’est dimanche. Debout très tôt. Nous devons trouver la voiture, réserver le trajet en bateau pour l’Île des Pins, et nous rendre sur le marché.

Nous nous rendons auprès de la seule agence de location de voiture supposée ouverte le dimanche. L’agence est fermée. 
Nous comprenons la nuance entre “ouvert le dimanche” et “permanence le dimanche”. Ici, “Ouvert 7 jours sur 7” signifie “Ouvert à condition qu’un employé soit disposé à venir travailler”. 

Dépités, nous ferons le marché et achèterons quelques légumes et fruits locaux. Quant à la réservation du bateau, nous apprenons que leur bureau n’était ouvert qu’entre 6h et 7h du matin le dimanche... On nous assure que la réservation est possible par téléphone.

Retour à l’auberge de jeune. François passera de nombreux coups de fil afin de trouver un véhicule, et à bon prix svp. Le seul bureau ouvert se trouve... à l’aéroport! ...et ferme à midi. Il est 11h...

Un Français quittant l’auberge passe devant l’aérport. Il propose de nous embarquer, nous ainsi qu’un couple d’Anglais se trouvant dans la même situation que nous.

Midi : nous avons la voiture, une boite de vitesse manuelle et le volant du bon côté. Il ne nous reste plus qu’à rouler à droite et ne pas oublier de changer les vitesses. Nous pouvons entamer notre séjour. Ouf!

Premier arrêt à la Roche Percée. L’endroit nous est recommandé. Un panneau nous informe des risques de tsunami.
Second arrêt de la journée : un camping gratuit sur la plage Franco, au sud de Koné.

Les journées sont courtes. Nous sommes fatigués, nous installons la tente et ne tardons pas à souper. Dodo dès 18h...


15-06-2013 :

Pour des raisons techniques nous avons perdu nos photos. Veuillez nous en excuser!


4H : le réveil sonne. Le taxi arrive. Nosu faisons la connaissance du taximan, un vieux monsieur originaire d’Angleterre. Il nous raconte son histoire : ancien employé de la BBC, arrivé en Nouvelle-Zélande il y a 15 ans et contraint d’arrondir ses fins de mois pour financer les études de ses enfants restés en Grande-Bretagne.

8h : nous attendons notre avion et tombons sur Guillaume, un Français rencontré 8 mois plus tôt à Auckland. Il rejoind un ami résidant en Nouvelle Calédonie.
Le voyage sera pénible pour François, énormément de turbulences au dessus du Pacifique. Au vue de la situation, le pilote annonce qu’il tente de retourner sur Auckland... L’avion fait donc demi-tour après 40 minutes de vol. Finalement, le pilote trouvera un couloir aérien plus favorable. Nous arriverons à Nouméa dans les temps.

François peut enfin souffler.

L’ami de Guillaume accepte de nous déposer dans le centre de Nouméa. Nous montons à bord de sa voiture de sport qui laisse présager de la suite. 160km/h sur des routes limitées à 100km/h. Nous arrivons entiers, ouf.

Nous passons par l’office du tourisme. Un jeune homme fort sympathique nous fournit toutes les informations utiles pour notre séjour. Habillés de vêtements chauds, nous nous changerons dans une Catty Cabine. Casse-croute dans le parc du centre-ville. 

Enormément de locaux autour de nous. C’est le dépaysement mais un sentiment d’insécurité nous envahit malgré tout. Un homme nous aborde et nous propose de la drogue. Nous refusons poliment.

À Nouméa, la pauvreté saute aux yeux, les jeunes se droguent et boivent de l’alcool à toute heure. Il est urgent de trouver où loger cette nuit, ce que nous ferons rapidement. Il est 16h, direction l’auberge de jeunesse de Nouméa. Nous y prendrons le temps de planifier nos prochains jours.

Dans l’auberge, essentiellement des Français de métropole, arrivés ici pour des stages ou du travail. Nous discutons avec certains. François prend des informations complémentaires auprès d’André, la gérante des lieux.

Demain, nous louerons une voiture pour quelques jours. Nous nous rendrons ensuite sur l’Île des Pins.