vendredi 16 novembre 2012


Samedi : départ pour Christchurch :

2h30, le réveil sonne. Nos sacs ont été bouclés la veille. Nous devons être à 4h à l’aéroport. Notre avion décolle à 6h. Nous sommes à l’heure dans notre planning. Et notre avion décolle dans les temps.

Arrivée à Christchurch vers 7h30. Notre arrivée est planifiée depuis une semaine. Nous devions initialement dormir dans un “backpackers hôtel”, comme lors de nos 15 premiers jours. Mais finalement, l’oncle d’Helianthe nous avait mis en contact avec un de ses amis (hollandais tout comme lui) qui accueille régulièrement des Wwoofers (le Wwoofing étant une manière de se loger et de se nourrir gratuitement en échange de quelques travaux ou tâches quotidiennes chez l’habitant).

Bref, après avoir trouvé le bon bus, nous demandons l’aide au chauffeur. La route est longue, il nous faut traverser la ville, et impossible de savoir avec précision où descendre. Ici, les gens sont charmants, bien plus qu’à Auckland (hormis dans les backpacks que nous avons fréquentés). Chaque usager descendant du bus remercie le chauffeur, qui leur adresse en retour un petit signe de la main et un large sourire. Nous avons le sentiment qu’il y a bien moins d’agressions ici, et donc moins de grèves dans les transport en commun...

Nous voilà donc en route pour le quartier sud de la ville. Il nous faut aborder le centre-ville. Nous ne ferons que le contourner en bus, mais les conséquences du tremblement de terre sont encore bien visibles ici. Un spectacle désolant, des bâtiments détruits, d’autres laissés à l’abandon, des buildings dont les sommets sont éventrés, comme si des bombes y avaient explosées. Comparables à des scènes de guerre...

Ces images quittent, pour l’instant, nos esprits. Nous nous enfonçons dans la banlieue sud de la ville où résident Hans, arrivée à ses 20 ans en Nouvelle-Zélande, et son épouse Cherie, une canadienne arrivée elle aussi il y a bien longtemps.

Nous arrivons finalement chez eux, une charmante maison où cohabitent Hollandais, Canadienne, deux chiens et un chat. (énorme le chat!).

L’acceuil est chaleureux, même si nous ne comprenons rien à leurs anglais (accent terrible!)

Nous commencons par un petit dejeuner bien mérité.

Ensuite Cherie nous explique le boulot que nous devrons effectuer les jours suivants. Ils nous proposent de nous aider pour la recherche d’une voiture ainsi que pour le matériel de camping.


Nous nous mettons au boulot, un peu de jardinnage pour François et Grand menage pour Hélianthe.

 
Midi est là! Nous dinons ensemble. Cherie nous propose de nous emmener dans un magasin pour trouver du matos de camping.

Dans le magasin, Cherie prend plein d’info pour nous et note tout les articles qui nous interressent... Arrivée à la caisse avec juste un bidon de 20L pour l’eau, le reste étant trop cher, Cherie demande à la vendeuse les prix du jour pour les articles qui nous interressent. Nous sommes tous deux surpris et nous comprenons enfin pourquoi Cherie notait tous les articles. En Nouvelle-Zélande, les promotions ne sont pas affichées en rayon. Le client doit passer en caisse pour savoir si les articles désirés sont en promotion ce jour-là.

En fin de compte, nous sommes sortis du magasin avec une tente, deux tabourets et un bidon de 20L.

Ensuite, direction la maison de Cherie! (celle où elle vivait avant de rencontrer Hans) Nous y trouvons de vieilles casseroles qui nous serviront bien.

Fin de journée, nous sommes fatigués et préférons aller dormir tôt.